Blogue à part

par François BERNIGAUD ~ October 18, 2009

Le propos d’Umberto Eco est plus mesuré et équilibré que ce que peut laisser penser le titre de l’article de Télérama.

Interview de Umberto Eco dans Télérama octobre 2009

C’est la réflexion sur l’écriture et la lecture qui fait le lien avec le thème du blog. On écrit de moins en moins (des textes longs) on lit de moins en moins (des textes longs) et la tenue d’un blog apparait comme une activité paradoxale. C’est la version nouvelle du journal ou des mémoires. C’est vrai, naviguer sur Internet oblige à lire beaucoup, souvent des textes courts, pas seulement des textes mais d’autres supports, les blogs aussi sont le plus souvent des textes courts (comme celui-ci).

Rapport au temps également. Ecrire un article dans son blog oblige à ralentir, à repenser à sa journée. C’est s’obliger à se mettre au calme pour faire le point, c’est finalement redonner son importance à l’histoire.

Je reprends ce soir au fond du saloir …

par François BERNIGAUD ~ October 10, 2009

Ma guitare a brulé comme tout le reste. Depuis l’incendie je ne l’avais pas encore remplacée, je voulais prendre mon temps, attendre que l’envie revienne.

Je pense plus particulièrement à Denis et à Yves qui ont, je le sais, fait des démarches pour essayer de retrouver le modèle de guitare que j’avais et à tous ceux qui se sont cotisés.

Je me souvenais que c’était une guitare fabriquée au Canada, j’aimais beaucoup l’ébénisterie, le vernis était mat, la table était en merisier dans un ton tirant sur le rouge comme toute pièce en merisier. Je me souvenais aussi de l’étiquette collée au fond de la caisse qui évoquait un village où se trouvait l’atelier. Mais je ne me souvenais pas d’un nom de marque qui me permette de tout simplement racheter la même.

Lorsque j’ai entraperçu la fin du chantier de reconstruction, j’ai commencé des recherches. Je suis d’abord allé chez Michel Musiques où j’avais acheté la guitare qui a brulé. J’ai reconnu le vendeur, excellent connaisseur, il m’a orienté vers les guitares fabriquées au Canada, la marque SIGULL semblait correspondre le mieux. Il y avait effectivement un modèle avec la table en merisier, superbe pour l’ébénisterie (et assez bon marché) mais dont le son était nettement moins bon qu’un autre de la même marque mais avec une table en érable (très blanc). Malgré l’insistance de Pascale je décidai de ne pas acheter tout de suite et de chercher encore, comme je gérais un projet au Canada je me disais que peut être je pourrais chercher directement sur place. J’avais aussi fréquenté à plusieurs reprises un magazin à New York où j’avais pu essayer des Martin, Gibson et Ibanez mais les seules fabriquées au Canada étaient de la marque Larrivée qui ne me semblaient pas correspondre.

Effectivement l’occasion s’est présentée, enfin, nous avions une journée de libre à Vancouver, chaque fois que j’y suis allé nous avons travaillé 7 jours sur 7, mais là nous avons décidé de nous accorder le dimanche de repos. J’ai comencé par une ballade en vélo, et au retour je suis allé chez TOM LEE Music sur Granville street, je savais que le magasin était ouvert le dimanche jusqu’à 16h.

J’ai tout de suite repéré le mur du magasin où étaient présentées les SEGULL, il y avait aussi une pièce entière réservée aux LARRIVEE. L’étiquette au fond de la caisse indique “Village de la Patrie au Quebec” et peut être par autopersuasion, ça me disais quelquechose alors que le nome de la marque SEAGULL ne me rappelle rien.

Comme partout, un magasin n’a qu’une sélection de la gamme dans une marque et je ne retrouve aucune des guitares que j’ai essayées chez Michel Musique à Grenoble mais il y a environ quatre modèles. De nouveau un modèle avec une table en merisier magnifique quant à l’ébénisterie mais pas sur le plan du son, plus chère un autre modèle avec un vernis très brillant qui ne me plait pas mais un son excellent. Il n’y a pas LA guitare qui corrrespond à ce que je cherche pour l’ébénisterie et la qualité musicale. J’interroge le vendeur, il me donne des détails, les tables en cèdre donnent un meilleur son que le merisier …

Je décide de réfléchir encore en pensant pouvoir repasser un soir de la semaine.

Je reprends mon vélo, mais je me reprends car je sais bien que dans la semaine on est complètement absorbé par le travail et qu’il est très difficile de quitter le bureau assez tôt pour être au centre de Vancouver avant l’heure de fermeture des magasins, de plus c’est peut-être mon dernier déplacement à Vancouver, le projet se termine et si tout se passe bien je n’aurai pas à revenir. Finalement je fais demi tour et je viens dire au vendeur “je  choisis celle-ci : SWS solid Wood Serie” tant pis pour le vernis brillant, elle a un autre avantage c’est une électro-acoustique”.

Et me voici sur le trottoir avec mon vélo et ma guitare en sac à dos comme un vrai soixantehuitard, trop compliqué pour faire 15 km jusqu’à l’hotel, je mets tout le paquet dans le metro.

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Finalement j’ai joint trois avantages. J’ai retrouvé une guitare fabriquée au Canada et plus je vais plus je suis convaincu que j’ai retrouvé l’atelier ( La Patrie), je rapporte un souvenir de ma mission au Canada et j’ai profité du change pour avoir accès à un modèle que je n’aurais pas pu m’offrir en France. J’ai un modèle en bois massif, même si je ne suis pas complètement convaincu que c’est un avantage pour l’acoustique, c’est plus noble et plus authentique.

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Transplanter des bambous

par François BERNIGAUD ~ September 21, 2009

Antoine m’a demandé si c’était difficile de cultiver des bambous. Je l’en remercie car il me permet de commencer un site que j’ai dans la tête depuis longtemps sur le jardinage et la vie dans la nature.

Dès qu’il aura son permis je vais aider Benoît à se lancer comme jardinier, paysagiste et j’ai dans l’idée de lui faire un site qui s’appellerait “Le jardin de frère Benoît” qui ferait la promotion du jardinage doux.

Donc commençons par le bambou. La difficulté avec le bambou ce n’est pas de le faire pousser c’est de l’empêcher de vous envahir.

la fouille Commencer par fouiller autour des tiges que l’on veut arracher. Ce n’est pas difficile, les racines ne sont ni très volumineuses ni très profondes.

les racines

Les racines forment une boule assez facile à arracher.

les racines qui courentMais attention, cette boule de racines se trouve en fait le long d’une très longue racine qui court sous le niveau du sol et qui peut émettre des rejets vraiment très loin.

un rejet

C’est pourquoi il est prudent de planter le bambou dans une enceinte close, il existe en jardinerie des bandes de plastique que l’on pose verticalement autour du massif dans lequel on plante le bambou pour empêcher les racines de sortir de la zone.

Ici j’ai mis la touffe dans une poubelle en plastique.

p10205481Voici donc mon premier article, je n’obtiens pas en tous points le résultat attendu, j’ai l’impression que le positionnement à droite ou à gauche des images est mal géré, c’est peut-être le thème. A creuser, en attendant j’installe mes bambous dans la serre comme préfiguration des plantations que nous allons y installer.

Préfiguration des plantations dans la veranda

Je blogue, tu blogues, non mais sans blogue !

par François BERNIGAUD ~ September 21, 2009

J’ai résisté jusqu’à maintenant, mais j’y viens à mon tour.

J’expliquerai peut être un jour mes réticences vis à vis des blogs, mais on ne peut pas nier que c’est un moyen utile pour donner de temps en temps des nouvelles à ses proches quand ils sont loins.

En passant j’apprends à ‘utiliser ce genre d’outils, pour commencer j’ai piqué son thème à Johanne car il est “calm and reassuring”.

Pour commencer un article sur la culture des bambous suite à une question d’Antoine.

Accueil

par François BERNIGAUD ~ May 24, 2009

Juin 2009, la destination de ce site change.
Il est toujours mon espace de recherche et d’essais des logiciels de blog et d’édition de sites. Certains diraient un bac à sable.
Le gestionnaire de blog est couplé avec un gestionnaire d’albums photos. Le but est d’explorer les possibilités de classement des photos (tags, catégories) et d’associer des textes à des photos.
Une de mes prochaines tâches sera d’essayer d’uniformiser le thème de WordPress avec celui de zenphoto. Je pense travailler en éditant les feuilles de style.